Le mois palichon

C'est un mois court et heureusement, car en février ce n'est pas le pied! Avec la crève qui m'empêche de profiter du week-end j'ai tenté une sortie pour voir si je respirai mieux dehors. C'est vers l'étang du Merle que nous avons porté nos pas.





L'eau était basse et les couleurs s'étaient aussi retirées du cadre.
Les ruines des maisons à bateaux étaient comme de lugubres témoins d'un temps plus animé.
L'eau, haute d'un côté de la route, est noire comme de l'encre.



Au bord de la plage des arbres gisent terrassés, tronçonnés. Au loin des équipes de chasseurs guettent la moindre trace de vie animale, j'espère secrètement que mon chéri ne m'appellera pas "ma biche" trop fort.




Une fois dans le bois, le soleil a fui et le monde est devenu monochrome... peut-être suis-je victime de la fièvre. Les sapins se transforment en êtres menaçants et seuls, au bout du chemin, des personnages en couleurs semblent encore être vivants... Quand je m’échappe sur la plage pour chercher la lumière, je tombe sur des tas de bois austères et sur le cadavre d'un vieil arbre enroulé d'une liane.




Le temps de retourner vers la digue j’aperçois mon amoureux qui prend en photo un formidable poisson, je dois avoir vraiment beaucoup de température !


En fait c'est juste un manque, un gros manque de couleur, je m'en fais la remarque en passant devant la passerelle que je ne peux m'empêcher de repeindre en rouge en pensée... Février le mois sans couleur. Heureusement il passe très vite, pour le reste il y a ma palette !




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